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dimanche 27 décembre 2020

Semiosis (Tome 1) - Sue Burke

 

 
Si on m'avait dit un jour que j'aimerais un roman de SF avec des plantes "vivantes" et "intelligentes" !
Parce que je me serais immédiatement imaginé un de ces mauvais téléfilms avec des lianes se mouvant pour attraper les humains et les massacrer. Heureusement ce n'est pas le cas dans Semiosis, premier tome d'un diptyque, bien plus subtil et bien plus intéressant que ce à quoi je m'attendais.
 
Parce qu'ils ne supportaient plus cette humanité destructrice (guerres, pollution, etc.), des femmes et des hommes se sont regroupés autour d'un projet utopique : partir sur une autre planète et tout recommencer à zéro pour vivre en harmonie avec la nature, oublier toute forme d'égoïsme pour mettre la priorité sur l'esprit de communauté.
C'est ainsi qu'après avoir réuni les fonds nécessaires, effectué toutes les recherches et tous les calculs possibles, un groupe de cinquante personnes quittent la Terre. Mais on a beau essayer de tout prévoir, on n'est jamais à l'abri des imprévus, qu'ils soient techniques, naturels ou humains. Et nos voyageurs vont en rencontrer pas mal...

mercredi 16 décembre 2020

Colère assassine - Stéphanie Exbrayat

 

 
Colère assassine est un thriller que j'ai trouvé plutôt reposant après avoir lu ce roman si particulier qu'est Vita nostra. S'il n'est pas le meilleur du genre, il aura au moins pour mérite de m'avoir fait passer un moment de lecture plutôt sympathique et, surtout, sans prise de tête.

Bon, je vous mets ici le résumé éditeur :
Malheur à quiconque provoque la colère de Léa, trentenaire parisienne qui ne supporte pas l'incivilité. Un soir, en quittant sa salle de sport, elle entend les appels au secours d'une femme enfermée dans les toilettes au sous-sol. Mais quand la prisonnière s'impatiente au point de devenir odieuse, Léa explose et part en l'abandonnant à son sort. Le lendemain la femme est retrouvée morte...

vendredi 11 décembre 2020

Vita Nostra (Les Métamorphoses T1) - Marina & Sergueï Diatchenko

 

 
Vita Nostra est le premier volet d'une trilogie articulée autour de la thématique de la métamorphose. De quel genre de métamorphose(s) parlons-nous exactement ? Pour comprendre celles abordées dans Vita Nostra, il vaut mieux le découvrir soi-même. En fait, pour comprendre pleinement tout ce dont je parlerai dans ma chronique, lire le livre soi-même est la seule solution. Car ce roman met en avant des concepts vraiment très particuliers, mais fort intrigants. Personnellement, je ne suis pas sûre d'avoir bien tout assimilé. Cela ne m'a cependant pas empêchée d'apprécier ma lecture, bien que les débuts aient été quelque peu... périlleux. J'avoue m'être sérieusement demandée si je n'allais pas détester ou, pire, abandonner. Heureusement j'ai tenu bon, et je n'ai pas été déçue.
 
L'histoire se déroule en Russie. Alexandra Samokhina (ou Sacha), seize ans, vit seule avec sa mère avec laquelle elle est très proche. Durant leurs vacances en bord de mer, sa mère fait la rencontre d'un homme, Valentin, avec lequel elle va commencer à nouer une relation plus qu'amicale. De son côté, Sacha remarque la présence constante d'un homme portant des lunettes noires qui ne cesse de l'observer. Effrayée, la jeune fille fait tout pour l'éviter, en vain. Il finit un jour par l'aborder, énonçant des propos pour le moins étranges, et lui demande (ou plutôt ordonne) d'effectuer un rituel plutôt humiliant : aller nager nue dans la mer tous les matins avant le lever du soleil. Aucun refus ni manquement au rituel ne sera toléré, au risque de provoquer un événement plus ou moins grave. De peur que sa mère soit mise en danger, Sacha effectue la tâche exigée par ce Farit Kojennikov, vomissant d'étranges pièces de monnaie à chaque fois que sa tâche est accomplie.
De retour chez elle, Sacha pense être enfin débarrassée de cet homme mystérieux. Quelle n'est pas sa terreur lorsqu'elle se retrouve face à lui, qui lui demande d'accomplir un nouveau rituel tout aussi, voire plus, humiliant que le précédent.

jeudi 3 décembre 2020

Le fracas du silence - Fabien Fernandez

 

 
J'avais demandé Le fracas du silence à l'occasion de la Masse critique Babelio "Jeunesse et Jeune adulte" de novembre, et remercie donc Babelio et les éditions Scrineo pour cette sympathique découverte. Je trouvais le sujet abordé (l'aphasie) intéressant et, si le roman n'est pas spécialement original dans le fond, il l'est dans la forme. Ce n'est pas un coup de cœur, mais je suis immédiatement entrée dans l'histoire et l'ai lu d'une traite (bon, avec une pause dîner quand même).
 
L'histoire se déroule en Norvège, aussi avons-nous droit à certaines expressions et habitudes typiques du pays qui nous sont expliquées en notes de bas de page. Du coup maintenant je connais l'équivalent norvégien du fuck américain (bon ok, ce n'est pas le plus intéressant, mais c'est toujours bon à savoir, non ?).
Dans ce roman, Tiril nous raconte son histoire, celle d'une adolescente atteinte d'aphasie partielle depuis un accident de voiture survenu il y a deux ans. Mais qu'est-ce que l'aphasie ? Il existe plusieurs types d'aphasie, mais celle qui touche notre héroïne (l'aphasie de Broca) consiste en une difficulté à s'exprimer : ainsi Tiril a du mal à trouver les mots qu'elle souhaite utiliser, que ce soit à l'oral ou à l'écrit. Le problème est que sa passion tourne autour des mots, étant donné qu'elle écrit des paroles de chansons et qu'elle chante. Depuis deux ans sa vie semble alors s'écrouler : écrire et parler sont de véritables épreuves pour elle, elle a perdu tous ses amis excepté son meilleur ami Mikkel qui est toujours là pour la soutenir, son ancien petit-ami passe son temps à se moquer d'elle, et elle ne s'entend plus avec ses parents. Tiril s'enlise de plus en plus dans la solitude, pourtant certaines personnes gravitant autour d'elle vont la pousser à sortir de ces murailles qu'elle a elle-même érigées.