Je pensais n'avoir jamais lu de Victor Dixen, en fait je me suis trompée : il y a des années, j'avais lu le premier tome de la série Animale, et je me souviens vaguement avoir été exaspérée par l'héroïne et m'être bien ennuyée durant ma lecture. Comme le livre ne m'avait pas convaincue, je n'avais pas retenu le nom de l'auteur. Au moment de commencer ce premier tome de Vampyria, j'ai décidé de mettre de côté tout éventuel a priori, d'autant plus que le résumé me donnait vraiment envie de découvrir cette sorte de fantasy uchronique qui m'avait l'air tout à fait originale. C'est donc avec un bon enthousiasme que j'ai entamé ma lecture, mais j'ai assez vite déchanté.
Bon, le contexte historique du récit se résume plutôt aisément : au XVIIIe siècle, alors qu'il était sur le point de mourir, Louis XIV, dit le Roi-Soleil, s'est transformé en vampyre, se faisant ainsi appeler le Roy des Ténèbres. C'est le monde entier qui a alors changé, tous les dirigeants des autres royaumes et empires ayant également voulu obtenir la vie éternelle. Aujourd'hui, le monde tel que nous le connaissons n'existe pas, car il est resté figé sur cette ancienne époque : la médecine n'a guère progressé (la théorie des fluides influençant les humeurs est par exemple toujours d'actualité), tout comme la technologie (on voyage toujours à cheval ou en carrosse, les téléphones n'existent pas, etc.), la société est toujours celle des monarchies du XVIIIe siècle sauf qu'on y a ajouté des règles spéciales pour les vampyres, qui représentent à présent le haut du panier.